Quand j’étais petit, je me shootais aux polycopiés

Bien avant que les photocopieurs soient présents dans toutes les écoles, on utilisait des polycopieurs qui fonctionnaient sur le même principe que du papier carbone mais avec très forte odeur d’alcool. La machine était à manivelle et on désignait souvent un des élèves pour la tourner autant de fois qu’il fallait de feuilles.

Aussitôt les polycopiés (ou stencils ) distribués, tous les gamins se collaient la feuille encore tiède sous le nez pour en prendre une bonne bouffée… quand on était en manque, il nous restait la colle Cléopâtre 🙂

Les polycopiés c’était vraiment mieux que les photocopies, et en plus c’était violet !

Un exemple de polycopié :

Merci à desloriers pour ce souvenir 😉

36 Souvenirs pour Quand j’étais petit, je me shootais aux polycopiés

  1. Bungalow Bill | Répondre

    Oh punaise oui je m’en rappelle, que c’était bon!
    Malheureusement au fil du temps ça a disparu et nous avons été contraints de décrocher.

    • lol |

      very d’accord

  2. Moi aussi ! Et mon père était prof, je pouvais me shooter à la maison.

    • Colin Agnès |

      Ho les souvenirs de cette odeur d’alcool j’adorais. De merveilleux souvenirs hélas disparus.

  3. frederiqc18 | Répondre

    Celle de la photo est « moderne »… je me rappelle d’une grosse machine couleur vert kaki qui faisait un bruit de soupape quand l’instit tournait la manivelle… et on mettait les feuilles sur les gros radiateurs pour qu’elles sechent !!! Rrrroooo je prends vraiment un coup de vieux là ! 😉

    • Proux |

      Même ce Simple commentaire déjà pris un coup de vieux

  4. serge | Répondre

    les polycopies n’était pas chaude tu confonds avec les photocopies

  5. Tatouille | Répondre

    Il fallait que l’original soit écrit au stylo bille, ensuite la machine, par dilution avec l’alcool en faisait un « inverse » sur film plastique, puis, encore par dilution, on imprimait à partir de cet inverse les polycopies pour les élèves. Autant dire que passé la vingtaine d’exemplaires, le texte inverse du film était tellement dilué que les polycopies étaient illisibles.

    • darinze |

      meuh non, le maître écrivait sur une feuille de papier posée sur une feuille carbone. La pression du stylo faisait que le dos de la feuille papier était marquée par la feuille carbone placée dessous, en inverse comme tu dis. Ensuite on passait la feuille de papier dans la machine et là, en effet, l’alcool diluait l’encre du négatif sur une feuille blanche. 🙂

  6. Vanessa V | Répondre

    Effectivement je me souviens très bien des polycopiés… Et leur fameuse encre violette qui devenaient illisible au bout d’un moment! Par contre je n’avais jamais eu la « chance » de voir une machine à fabriquer des polycopiés 😀

  7. Isabelle | Répondre

    Ha mon école était moderne nos polycop étaient bicolores, mauves et roses !

    Par contre je suis retombée sur des cahiers de CE2 (donc heuuuu y’a 22 ans glups) et c’est encore lisible, ça m’a étonnée.

  8. la déception, c’était quand, en sentant la feuille après la distribution, on se rendait compte que les polycopiés avaient été fait depuis longtemps, ils n’étaient pas « tout frais », et donc l’odeur d’alcool s’était évaporées..

  9. Amaena | Répondre

    Je ne connaissais pas du tout la machine à faire les polycopié, mais les « polycopiés » si ! Dans mon lycée il n’y avait plus que des photocopieuse, mais mes profs ont toujours dis « polycopiés » au lieu de « photocopies ».

    Pour moi, photocopie et polycopié c’était plus ou moins synonyme, jusqu’à aujourd’hui !

  10. heowin | Répondre

    Mon prof d’allemand de l’an passé (désormais parti en retraite) utilisais encore ce procédé.

    • Bertrand |

      C’était un prof d’Allemand-De-L’Est ? Bon, je sors !

  11. Florence | Répondre

    oh oh je l’avais oublié ça mais maintenant ça me reviens en mémoire de voir cet article !

  12. Sam | Répondre

    Je me rapelle de la couleur de l’encre et de son odeur (ça m’a manqué au collège après) et que l’encre bavait un peu et que ça faisait des gros caractères… Je me souviens aussi quand la maitresse partait 101 minutes le temps « d’imprimer » les 20 polycopiés pour toute la classe 😉 .

  13. PsyCho | Répondre

    Hmmm je me souviens encore de cette odeur!

  14. pénélope | Répondre

    J’appartiens aussi à la génération stencil, je souhaiterais travailler avec. Quelqu’un sait il où je pourrais m’en procurer ?
    Merci pour les informations éventuelles.

  15. Kyori | Répondre

    Hahah j’adorais cette odeur ! c’est dingue quand même, ce coup de vieux pffff

  16. Mimic | Répondre

    Aaaaah! Je vois que je n’étais pas le seul à me shooter aux polycopiés! J’ai encore l’odeur dans les narines.

  17. Christophe | Répondre

    Ça existe toujours mais c’est plus gros qu’une photocopieuse et ça sort plus d’une feuille a la seconde.

  18. Paulette | Répondre

    Ma mère étant maîtresse d’école, j’avais parfois le privilège de polycopier les 30 exemplaires d’un document pour sa classe le lendemain, quand elle n’avait pas le temps de le faire ! Quel bonheur de tourner la manivelle, de respirer cette odeur, et de me dire que les élèves allaient utiliser le fruit de mon travail (j’avais le même âge qu’eux !)

  19. Àcheron | Répondre

    Ça s’appelait un stencil,non,

    • KSA |

      Je me souviens j’humidifier mes doigts que je collais sur la feuille et sa me faisait un tatouage

  20. cathy | Répondre

    Je me souviens de l odeur, je me shootais également, les feuilles restaient un peu humide lorsque la prof nous les distribuait.

  21. rachel | Répondre

    Après la colle qu’on mangeait, le stencil qu’on snifait…ça me manque beaucoup.

  22. Rhoooo je me souviens aussi de l’odeur des livres scolaires. Ils puaient. Et de la poussière de craie dans les classe qui après a été remplacée par l’odeur du feutre véléda, souvenirs d’enfance…

  23. mériterais sa place dans la section « école »

  24. Antoine MARRA | Répondre

    Que de bons et très lointains souvenir. Ma classe chauffée avec un pôle à charbon que l’on chargé à tour de rôle… nostalgie nostalgie

  25. Tonton_Zaz | Répondre

    salut les jeunes!!!
    vous avez classés ça dans les années 80/90, j’ai bientôt 60 ans et dans les années 70 ce procédé existait déjà.
    mais c’est vrai mes premiers et derniers shoot c’était cette odeur d’alcool.
    IL y avait aussi un autre truc bien dégueulasse la colle scotch en tube à faire sécher sur un coin de table et après ça faisait un magnifique chewing-gum…

  26. Salomé | Répondre

    Je devais être dans une école bien à l’ancienne, bien qu’en proche banlieu parisienne, car je me souviens de ces polycopiés et de cette odeur (et de la machine vert-de-gris et si impressionnante) pourtant je n’ai que 23 ans !
    Le coup de vieux vaut quand même pour moi aussi !

  27. Bonjour à tous,

    Je me rallie au bon souvenir de l’auteur de ce post. C’est en ouvrant une bouteille d’alcool à brûler que ma mémoire m’a projeté dans les années 70/80 et j’ai instinctivement tapé « Polycopié sur Ggoogle pour connaître le nom de la machine à reproduire les documents de la « maitresse » : le cyclostyle. Je suis tombé sur cet article dans ma recherche. Il n’y a pas si longtemps, j’ai acheté de la colle Cléopâtra, rien à voir avec nos souvenirs d’enfance malheureusement. La bonne odeur d’amande douce a disparu… :c(

  28. Bonjour à tous,

    Je me rallie au bon souvenir de l’auteur de ce post. C’est en ouvrant une bouteille d’alcool à brûler que ma mémoire m’a projeté dans les années 70/80 et j’ai instinctivement tapé « Polycopié sur Ggoogle pour connaître le nom de la machine à reproduire les documents de la « maitresse » : le fameux cyclostyle.

    Je suis tombé sur ce blog dans ma recherche et je suis content de voir que je ne suis pas le seul à avoir cette sorte « madeleine » de Proust. Il n’y a pas si longtemps, j’ai acheté de la colle Cléopâtra, rien à voir avec nos souvenirs d’enfance malheureusement. La bonne odeur d’amande douce a disparu… :c(

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